Stéphane Bret
le dimanche 19 novembre 2017
Stéphane Bret, 65 ans, réside à Boulogne-Billancourt, écrit régulièrement dans : La Cause Littéraire, Babelio, Critiques Libres, Lecteurs Com. L’Espérance en sursis est son sixième roman.

PRESENTATION DE MON ROMAN :
Au sortir de la Libération, Arlette Gravier se débat difficilement avec les séquelles de sa déportation, Arnaud Larribe rêve de fonder un cabinet d’architecte et de profiter des affaires qui reprennent, Damien Rubot, militant communiste, croit dur comme fer à une révolution sociale toute proche. Karim Djadel, ancien ouvrier et soldat de l’Armée française, entre dans la clandestinité et rejoint bientôt le FLN.
C’est la France des Trente Glorieuses, de la télévision naissante, des nouvelles automobiles, de la consommation enfin accessible à tous, de la diffusion de la culture vers le grand public. C’est aussi la France des guerres coloniales. La guerre d’Algérie entraîne une crise morale limitée à un cercle réduit, celui de la presse d'opinion et des militants de l’extrême-gauche, sans vraiment ébranler le pays. Les espérances des personnages ne sont pas annihilées par ce conflit, elles connaissent un sursis en cette année 1962, césure historique : la France n’est plus en guerre. Une nouvelle page de son histoire va s’écrire.
EXTRAITS :
« Les partisans de l’indépendance, comme Arlette Gravier et Damien Rubot, les tenants d’une association à la France, comme Arnaud Larribe, ne purent se réjouir de cette issue : il y avait trop de sang versé, trop de crimes, trop de folie. C’était un tremblement de terre, dont les ondes concentriques se répandraient, c’était sûr maintenant, dans toute la société française, et pour longtemps… D’autres, plus réalistes ou plus cyniques, c’est selon, crurent voir en cette fin d'année 1962 un autre présage : celui du début d’une période au cours de laquelle la France déposait enfin les armes et allait entamer une phase de renaissance, en abandonnant l’art de la guerre près de quinze ans après ses voisins… L’espérance de tous n’était pas ajournée, ni vraiment démentie. L’Histoire lui avait accordé un sursis. »
MOTIFS D’ECRITURE :
Décrire la France des Trente Glorieuses, époque d’espérance, de renaissance, mais aussi de souffrance et de drame pour la nation française.
Voir la page de l'éditeur, qui présente également les titres :
Clair-obscur
L'Embellie
Le Viaduc de la violence.

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